Entre les couches, la crèche et les aménagements à réaliser dans leur logement, les jeunes parents ont souvent autre chose à faire que de s’occuper de la prévoyance. La retraite est encore loin, après tout. Cependant, l’enjeu n’est justement plus seulement de mettre de côté pour ses vieux jours, mais d’assurer la sécurité financière de sa famille. De plus, il existe des solutions de prévoyance judicieuses dont vous profiterez dès aujourd’hui.
Avec une bonne prévoyance, vous pouvez vous préparer financièrement aux grands changements que réserve la vie. Certains de ces tournants majeurs sont des moments de bonheur, comme le mariage, l’arrivée du premier enfant ou l’achat d’une maison. D’autres, comme la retraite, sont facilement prévisibles. Cependant, les coups du sort, comme les accidents, la maladie ou les décès, font aussi partie de la vie. Disposer de la meilleure prévoyance possible pour se prémunir au mieux contre les conséquences financières de ces événements peut alors constituer un grand soulagement.
Les jeunes n’ont souvent pas conscience que le système à trois piliers ne concerne pas seulement la retraite, mais qu’il fonctionne aussi comme une assurance. Pour les familles, il est particulièrement important, car une incapacité de gain pourrait avoir de graves répercussions financières.
«Les grands changements, qu’ils soient tristes ou heureux, font partie de la vie. L’important est de disposer de la meilleure prévoyance possible pour se prémunir contre leurs conséquences financières.»
«En fonction de la situation familiale, les conditions financières peuvent être très différentes. Il vaut la peine de bénéficier d’un conseil individuel en matière d’assurance.»
Les personnes vivant en concubinage ne reçoivent que les rentes pour enfants parmi les prestations du 1er pilier et de l’assurance-accidents (LAA). Les couples en concubinage ont donc tout intérêt à contracter une assurance-risque pour combler les lacunes du 1er pilier.
Ils doivent se déclarer mutuellement en concubinage auprès des caisses de pension afin de pouvoir bénéficier d’une rente de veuf ou de veuve. Pour y avoir droit, il faut avoir vécu au moins cinq ans en ménage commun.
Si vous n’êtes pas affilié(e) à une caisse de pension parce que vous travaillez à temps partiel, vous pouvez tout de même verser 20% de votre revenu dans le pilier 3a chaque année.
Important: au cours de votre vie active, vous ne devez pas vous contenter d’un seul compte 3a. Dès que vous avez épargné 40 000 ou 50 000 francs, ouvrez un nouveau compte. En effet, lorsque vous voudrez retirer votre avoir, vous devrez vous acquitter d’un impôt sur les prestations en capital. Si vous disposez de plusieurs comptes 3a, vous pourrez échelonner ces retraits et ainsi payer moins d’impôts.
En tant que famille, vous pouvez alléger encore davantage vos impôts en étudiant en détail les déductions fiscales dont vous pouvez bénéficier dans votre canton. N’oubliez pas, par exemple, de déduire les éventuels frais de garde de vos enfants. Cela peut avoir de grandes répercussions sur votre revenu imposable.
À partir de 50 ans, selon la situation, les rachats dans la caisse de pension peuvent également valoir le coup. Chez certaines caisses de pension, il est aussi possible de se constituer un avoir de vieillesse supplémentaire en choisissant un autre plan d’épargne. Ces deux options permettent d’augmenter sa prévoyance-vieillesse et sont intéressantes du point de vue fiscal.